Ady Cresso
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Adrienne Amélie Cresson |
| Nationalité | |
| Activité |
Adrienne Amélie Cresson dite Ady Cresso[1] née le dans le 19e arrondissement de Paris[2] et morte le à Boulogne-Billancourt, est une actrice française de l'entre-deux-guerres.
Biographie[modifier | modifier le code]
En dehors de ses rôles au théâtre à partir de 1923 et au cinéma dès 1925, on sait peu de choses d'Ady Cresso. Son nom apparaît pour la première fois dans la presse en à l'occasion de la première de la revue En pleine folie aux Folies-Bergère dont les représentations se succéderont sur plus d'une année jusqu'en .
C'est sans doute dans cette revue où elle apparaissait parmi "les plus belles filles de France" aux côtés, notamment, de Roberte Cusey future Miss France 1927, qu'elle est repérée par des metteurs en scène de théâtre et de cinéma. S'ensuivra une carrière de plus de dix années à monter sur les scènes et les plateaux qui s'interrompra à la fin de 1933 avec la pièce Boudu sauvé des eaux représentée le au théâtre des Mathurins et le film Une Vie perdue sorti sur les écrans le suivant. On perd définitivement sa trace à partir de cette dernière date. Elle avait alors 34 ans.
Théâtre[modifier | modifier le code]
- 1923 : En pleine folie, revue à grand spectacle en 2 actes et 40 tableaux de Louis Lemarchand, aux Folies-Bergère () : l'Amazone[3]
- 1925 : Bille d'amour, comédie en 3 actes de Lucien Boisyvon, aux Bouffes-du-Nord ()
- 1929 : Mon Prince chéri, opérette de Lucien Boisyvon, musique d'André Mauprey, aux Bouffes-du-Nord () : Émilie[4]
- 1930 : Six filles à marier, opérette en 3 actes et 4 tableaux de Jean Guitton, musique de Raoul Moretti, à la Scala (novembre) : Carmen Azoff[5]
- 1932 : Le Mari ingénu, pièce en 3 actes de Maxime Léry, au théâtre Moncey ()
- 1932 : Miracle à Verdun, pièce en 3 actes et 16 tableaux de Hans Schlumberg, adaptation française de Jean Chérain, au Théâtre d'Action International ()[6]
- 1932 : Acide prussique, pièce en 3 actes et 4 tableaux de Friedrich Wolf, adaptation française de Lucien Martin, au Théâtre d'Action International ()[7]
- 1933 : Boudu sauvé des eaux, comédie en 4 actes de René Fauchois, au théâtre des Mathurins ()
Filmographie[modifier | modifier le code]
- 1925 : Le Mariage de Rosine de Pierre Colombier : Fanny Desroses
- 1925 : Destinée d'Henry Roussel : Joséphine de Beauharnais
- 1926 : Le Chemineau de Georges Monca et Maurice Kéroul : Catherine
- 1928 : Madame Récamier de Tony Lekain et Gaston Ravel : Joséphine Bonaparte
- 1929 : Dolly / Petite fille[8], de Pierre Colombier : Marianne Champigny[9]
- 1929 : Le Collier de la reine de Gaston Ravel et Tony Lekain : Élisabeth Vigée Le Brun
- 1932 : La Dame de chez Maxim's d'Alexandre Korda : Mme Virette
- 1933 : Une vie perdue de Raymond Rouleau et Alexandre Esway : Marie-France[10]
Notes et références[modifier | modifier le code]
- Les prénoms eux-mêmes suivent la mode. L'Intransigeant, 8 juin 1926, p. 2, lire en ligne sur Gallica.
- Acte de naissance n° 2476 (vue 18/29) avec mentions marginales du mariage et du décès. Archives en ligne de la Ville de Paris, état-civil du 19e arrondissement, registre des naissances de 1899.
- Aux Folies-Bergère "En pleine folie". Comoedia, 11 mars 1923, pp. 1-2, lire en ligne sur Gallica.
- "Mélie" et "Joséphine de Beauharnais". L'Intransigeant, 13 novembre 1929, p. 8, lire en ligne sur Gallica.
- Pour la centième fois, Dranem a marié "Six filles" à la Scala. Paris-Midi, 10 décembre 1930, p. 5, lire en ligne sur Gallica.
- Au Théâtre d'Action International "Miracle à Verdun". Paris-Midi, 14 octobre 1932, p. 5, lire en ligne sur Gallica.
- Au Théâtre d'Action International "Acide prussique". Comoedia, 1er décembre 1932, pp. 1-2, lire en ligne sur Gallica.
- En France. Comoedia, 10 juin 1928, p. 8, lire en ligne sur Gallica.
- La vie du cinéma. Une comédie : Dolly. L'Intransigeant, 6 avril 1929, p. 6, lire en ligne sur Gallica.
- Le cinéma. Les présentations. Une vie perdue. L'Homme libre, 29 septembre 1933, p. 3, lire en ligne sur Gallica.
